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EQUIPE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE
Assistante à la mise en scène : Audrey Lebastard
Scénographie : François Baldassare
Architecte : Sergio Carvalho
Création lumière : Carlo Thiel
Composition-interprétation : Juko
Maquillage : Fredo Roeser
Costumes et Accessoires : Anna Bonelli, Carine Ceglarski
Production : Tessy Fritz

 

COPRODUCTION
Canopée Produktion Asbl., Luxembourg
Théâtre Opderschmelz Dudelange, Luxembourg

TOURNEE
CAPE – Centre des Arts Pluriels Ettelbruck (LU)
Théâtre municipal Esch-sur-Alzette (LU) (saison 2020-21)

PARTENAIRE
Centre d’Initiative et de Gestion Local Esch-sur-Alzette, Luxembourg : Construction du décor et Atelier d’expression corporelle et communication – www.ciglesch.lu
Centre Socio-Educatif de l’Etat – Dreiborn : Ateliers d’éveil à l’art dramatique et à la danse

AVEC LE SOUTIEN
Ministère de la Culture du Luxembourg
Œuvre Nationale de Secours Grande Duchesse Charlotte (LU)
Service National de la Jeunesse (LU)
Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (LU)
Ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région (LU)
Fondation Indépendance, by BIL, pour les Arts et la Culture (LU)
Focuna (LU)

(L ’A R C H E Editeur – Agence Théâtrale, Nouvelle traduction de Philippe Djian de 2005, © Editions Gallimard)

Synopsis
Suite à une rixe dans un bar, Davies se réfugie chez Aston, profite de sa générosité et s’installe. Aston a seulement besoin de parler avec quelqu’un, car personne ne l’écoute. Mick, le frère d’Aston, est le propriétaire des lieux, il est violent et manipulable. Davies se révèle particulièrement rusé; il va chercher à expulser Aston de son domicile en s’attirant les bonnes grâces de Mick…

« Harold Pinter décrit un univers où le manque d’amour s’accompagne d’une grande difficulté à agir. Chacun expose ses projets avec enthousiasme, mais personne ne les exécute. In fine, seules apparaissent essentielles les relations humaines ; l’erreur en la matière est irréparable. » François Baldassare, metteur en scène

Note d’intention du metteur en scène François Baldassare
Ce projet ne traite pas d’une question d’actualité brûlante ou d’un sujet à la mode ou médiatisé. Il n’entrera donc pas en concurrence avec de l’information véhiculée par les télévisions ou les réseaux dits « sociaux ». Et pourtant, au moment où le vrai tend à
disparaître derrière des monceaux d’informations, de désinformations, de surinformations, cette situation écrite avec lucidité dans les années 60, trouve toute sa légitimité.

L’inertie des personnages est présentée de façon subtile et progressive. Ils savent qu’il y a urgence à agir, mais n’ont jamais le temps et paradoxalement restent désœuvrés. Toute action ou non-action est placée sur le même plan et devient dérisoire ; et c’est
finalement toute action humaine qui, par un effet de miroir, est relativisée et replacée dans le réel, à la mesure du réel.

À la futilité du travail, de la propriété, et des hiérarchies s’oppose la rencontre vraie. Celle qui est immédiate, qui ne catégorise pas l’autre pour tenter de l’appréhender. Celle qui se fait sans jugement, ni barrière, pour se sentir en sécurité devant un inconnu, un étranger.

Seules les relations humaines sont importantes. Elles s’inscrivent seulement au présent et l’erreur en la matière n’est pas rattrapable.

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Volet de collaboration technique et pédagogique du projet: sur demande

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Harold PINTER (1930 – 2008) a reçu le Prix Nobel de Littérature en 2005 et le Prix Europe pour le Théâtre en 2006.
Sa pièce de théâtre « Le Gardien » a remporté deux récompenses prestigieuses : l’« Evening Standard Drama Award », à Londres, sacrant la meilleure pièce de l’année 1960, et le prix de la « Newspaper Guild » de New York.

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